Si un soleil naît
Sur la torpeur qui s’installe
L’ennui disparaît
Il creuse un sillon
Jusqu’au souvenir du sang
Ce lieu dans ton ventre
L’hiver qui s’en vient
Son épaisse volée blanche
Couve aussi le temps
Tu poses ta main
Dans la nuée de la vitre
Paisible ordonnance
Posée sur les courbes
Arrondies des champs les dunes
Caressées par le vent
Novembre et ses deuils
Ses chairs rosées de laitance
Nécessaire cocon
© Aile ~
novembre 2014